Etape 6 : du sel, du stress et du soulagement

Alexandre Vigneau : "Aujourd'hui j'ai eu un coup de mou en début de spéciale. Je commence à ressentir les effets de l'altitude, j'ai d'ailleurs passé une nuit difficile. J'ai retrouvé du tonus en milieu de spéciale malgré l'inquiétude liée à notre souci d'embrayage. Nous vivons une aventure formidable, le Dakar est une course unique et chaque journée est pleine d'émotions. On est toujours dans la course, qui plus est en bon rang et ça c'est l'essentiel.  "

Eric Bernard : "Nous sommes partis sur un très bon rythme. Nous étions décidés à continuer d'augmenter la cadence une fois encore aujourd'hui. Malheureusement la pédale d'embrayage a lâché en début de spéciale. Il n'était plus question d'avoir à s'arrêter. Nous avons poursuivi, assez tendus, jusqu'à l'arrivée. Les paysages sont exceptionnels, et malgré le stress lié à cette panne, nous en avons pris plein les yeux. Je suis très content de voir notre classement descendre au fil des étapes, notre objectif est de faire les choses progressivement, sans risques et sans précipitation. Il reste encore une semaine de course, nous devons nous gérer et gérer la mécanique. "