Une joie qui fait plaisir à voir. Au coup de sifflet final, la joie est communicative, les accolades sincères et chaleureuses. C'est la victoire des nouveaux Bleus. Ceux qui ont faim de victoires, ceux qui envie de mouiller le maillot, ceux qui respectent la nation. Laurent Blanc a révolutionné la vie de groupe, instauré une nouvelle discipline. insufflé un nouvel état d'esprit. C'est une vraie révolution et le nouveau sélectionneur est déjà en train de réussir son premier pari : effacer le traumatisme post-mondial et et redonner confiance à ses joueurs.
Tout n'est pas parfait certainement. A l'heure de jeu, j'ai bien cru revivre le scénario de la Biélorussie. Mais, cette équipe a retenu la leçon. Les Bleus ont franchi un cap, et marqué les esprits. Il y a bien longtemps que je n'avais pas vu l'équipe de France développer du beau jeu comme ce fut le cas hier soir. J'avais pris l'habitue de m'ennuyer au Stade de France. Ce ne fut pas le cas hier soir. Même si la délivrance a été tardive, je n'étais pas particulièrement inquiet pour les hommes de Laurent Blanc. Il y a toujours eu cette volonté de se projeter vers l'avant, de ne jamais se décourager, de faire preuve de patience. Au final, la victoire est logique et va gonfler le capital confiance de ces nouveaux Bleus.
Des Bleus également réconciliés réconciliés avec leur public. 80 000 personnes hier soir au Stade de France, et enfin le sentiment de jouer à domicile. Sans complexe, sans pression. Les supporters, les observateurs, les journalistes,...., tout le monde a apprécié. Car, au-delà du résultat, ces nouveaux Bleus ne trichent pas. Tout simplement.
Fabien LEVEQUE