Scène surréaliste hier soir au Parc des Sports d'Avignon. Michel Estevan, limogé en milieu de semaine, vient assister au derby provençal entre Arles-Avignon et l'Olympique de Marseille. Une façon de narguer Marcel Salerno, le président qui l'a éjecté et qu'il veut "saigner financièrement" ! Encore plus fort, en regardant ensuite "Jour de Foot", je tombe sur le guignolesque Marcel Salerno qui traite Estevan de "branquignole". Indigne d'un président de club de Ligue1, un comportement de voyou, et finalement Arles-Avignon qui se ridiculise aux yeux de la France entière. Ce club n'a rien à faire parmi l'élite. Plus que par ses résultats sportifs, l'ACA fait pitié par les luttes internes qui minent le promu provençal....
Le président Salerno, arrivé depuis 3 mois, a réussi à détruire l'héritage de Michel Estevan, qui avait tout de même réussi à faire grimper le club de la CFA2 à la Ligue1. Où sont passés les acteurs de la montée? Hier soir, seul Sébastien Piocelle était titulaire. 18 arrivées, c'est trop durant l'intersaison. Difficile de faire prendre la mayonnaise, difficile de créer une identité, difficile d'inculquer un état d'esprit.
Trop de mauvais choix aussi. Quelle utilité de recruter deux champions d'Europe grecs carbonisés, Basinas et Charisteas? Quelle utilité d'aller chercher deux défenseurs centraux espagnols qui ne se sont jamais imposés au Real Madrid, Pavon et Mejia? Du grand n'importe quoi. Au final, zéro point en six journées. Logique, Arles-Avignon ne récolte que ce qu'il mérite.
Fabien LEVEQUE