Hier soir, le public lyonnais s'est fait une raison. Mis à part une banderole "Puel démission" brièvement déployée dans le virage Nord de Gerland, aucun slogan hostile durant les 120 minutes de jeu. Remarquez, Jean-Michel Aulas avait bien déminé le terrain en recevant mardi les supporters pour leur annoncer le statu-quo. Claude Puel ira au jusqu'au 'bout de la saison. Mais pas plus loin. Voilà le deal.
J'ai du mal à imaginer Claude Puel aller au bout de son contrat, à moins que l'OL ne redevienne dans les prochains mois un véritable rouleau-compresseur,et une machine à jouer qui régale la France du foot. Peu probable quand même. Jean-Michel Aulas est coincé. Il n'a aucune solution de rechange pour le moment, mais prépare déjà la prochaine intersaison, et sa quête d'un grand entraîneur étranger.
Je crois malgré tout que cette équipe lyonnaise sera sur le podium en fin de saison. La 3e place n'est qu'à six points et l'OL a trop d'individualités pour rester encroûté dans le ventre mou de la Ligue1. Hier soir, les hommes de Claude Puel n'ont pas su "tuer" le match face au PSG. Avec un peu plus de réussite, Lyon aurait très bien pu gagner 3-0, si la barre puis le poteau n'avaient pas repoussé les frappes de Pied et de Pjanic. Quoi qu'il en soit, les spéculations sont désormais finies autour de l'avenir de Puel. La sérénité va progressivement se réinstaller à l'OL. Jean-Michel Aulas est à la tête de l'Olympique Lyonnais depuis 1987. En 23 années de présidence, il n'avait jamais eu à gérer une telle crise, et un tel contexte. Finalement, JM. Aulas est resté droit dans ses bottes, fidèle à ses principes : ne jamais se déjuger.
Fabien LEVEQUE