C'est une centième ratée. Une centième sortie Ligue des Champions sans relief, inquiétante. Quatre buts encaissés face à Benfica, c'est trop. Etre mené 3-0 à la mi-temps, c'est une faute professionnelle. Les Lyonnais se sont faits manger en première mi-temps avant de sauver l'honneur après la pause. Mais, je ne retiendrai pas cette réaction lyonnaise. Je retiendrai le comportement des joueurs de l'OL durant les 45 premières minutes. Trop de laxisme, trop d'attentisme, trop de naïveté, et pas assez d'engagement. Je pensais que la fin du feuilleton "Claude Puel" libérerait davantage cette équipe. Je me suis trompé. Ce groupe me paraît bien fragile, comme usé par ce mois d'octobre où tout le club était sur les nerfs. Il faudra certainement du temps pour effacer les traces de la crise.
Cette défaite à Lisbonne, je ne vois pas ça comme un accident de parcours. Le mal me paraît profond. Même Hugo Lloris est gagné par la fébrilité. Sa responsabilité est engagée sur deux buts lisboètes, incapable de s'imposer dans les airs. Inquiétant. Le gardien des Bleus ne fait plus peur, il est en perte de confiance. Où est passé le portier décisif, capable de tenir la baraque à lui tout seul? Yoann Gourcuff n'est pas plus brillant. L'ancien girondin est fantomatique, ne pèse pas sur le jeu. Le choucou de ces dames doit se faire violence. Ses prestations sont insuffisantes, il est censé fluidifier le jeu lyonnais. On attend toujours.
Samedi, Lyon ira défier le Stade Rennais en championnat. Soit pour se remettre dans le bon chemin, soit pour replonger pour de bon dans la crise. Aujourd'hui, l'OL est revenu au point mort. Comme si tous les maux étaient revenus à la surface. Bon courage Monsieur Puel...
Fabien LEVEQUE