Précisons d'entrée de jeu que je n'ai rien contre Phillipe Candeloro. Au contraire c'est un garçon d'un commerce agréable, charmant en toutes circonstances. Nelson Montfort qui commente en sa compagnie les grands rendez vous de patinage a évoqué un ouvrage à paraître dont mon confrère a redigé la préface. Cette biographie intitulée "Figures libres" retrace assez fidèlement le parcours méritant de l'enfant prodigue du patinage artistique. Nelson qui a pu en lire quelques bonnes feuilles en avant première m'en a dit le plus grand bien.

Je me demande seulement pourquoi Phillipe s'obstine à accoler à son personnage public, l'image du séducteur invétéré rompu aux propos graveleux. Lors du récent tirage au sort des demies finales de la Coupe de France effectué en direct sur France 3, Phillipe invité pour l'occasion s'est livré à un véritable festival dans le genre. Jugez plutôt

Verbatim

" Je suis un spécialiste du tirage"

" Vous auriez pu faire venir une nana un peu sympa !"

"Ce sera la fête ce soir  à Lyon. On va fêter cette victoire du côté du 69!"

"J'ai hâte de toucher ces boules rouges. Ce n'est pas la même taille que quand je mets la main dans mon pantalon."

Je ne pense pas que Phillipe ait besoin de ces artifices pour  conforter sa popularité. Je ne voudrais pas seulement que ce mode de communication  estampillé grand public devienne un passage obligé, pour tous les trublions du PAF. Les dérapages verbaux de Loulou Nicollin, friand de ces paraboles salaces  devraient dans un monde sportif idéal constituer une exception  fâcheuse .