PETITES CONTRARIETES

Avant de rallier San Pedro de Atacama, il faut impérativement faire le plein des véhicules. Stop obligatoire à Calama pour remplir les réservoirs et s’offrir l’autonomie nécessaire qui nous portera jusque Salta, du côté argentin de la cordillière. 100/150 litres de gasoil par voiture ( chaque véhicule est équipé d’un réservoir principal et d’un réservoir auxiliaire), à 1,05euro le litre, les pompistes sont toujours contents de nous voir. Ici, pas de self service : le métier de pompiste est encore un vrai métier et c’est un réel agrément de faire quelques pas ou de déguster un soda bien frais pendant que l’on s’occupe de votre voiture.

 

Entre Calama et San Pedro

Entre Calama et San Pedro

 

On repart de Calama. San Pedro est à 90km. C’est le pied du Paso de Jama, col interminable qui doit nous mener en Argentine.

Qui doit…

Car arrivés à San Pedro, au pied d’une rampe qui constitue le début de la montée, une barrière abaissée nous stoppe net. Yézéquiel (notre pilote argentin) écoute le douanier , seul avec sa barrière et une guitoune au bord de la route, au milieu de nulle part : « J’ai la consigne de ne laisser monter personne après 17h. Et en plus, y’a grève au poste de Jama, là-haut. » Demi-tour. On retourne vers l’entrée Est de San Pedro et on retrouve l’ensemble de l’équipe au poste de douane. Ils pensaient qu’il fallait faire quelques formalités avant la montée. Castera : « Bien joué Yézéquiel, pas besoin de passer par ce poste-là, cela dit on est bloqués quand même… Je ne comprends pas, ici ils nous disent qu’il n’y a pas grève mais qu’on ne peut pas monter parce qu’il est trop tard. Pourtant je suis déjà passé en partant du bas à 20h ".

 

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Décision est prise d’attendre en attendant quelques infos plus cohérentes. Quelques coup de fil au ministère de l’intérieur plus tard, la réponse tombe : pas moyen de négocier un passage exceptionnel. 1h30 d’attente pour rien. Exactement tout ce qui plaît à David Castera…

 

Beaucoup d'attente...pour rien

Beaucoup d'attente...pour rien

 

L’agacement passé, on se trouve un hotel. Le même que lors de notre précédent passage à San Pedro, il y a 4 jours. A la fin d’un dîner joyeux et avant une nuit réparatrice, Castera prévient : « Maintenant on est en retard pour de bon. Demain, on lève le camp à 5h30 »

 

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Publié par Jean-Francois Kerckaert / Catégories : Non classé