On a dormi à la Casa de Adobe à Purmamarca. Un hôtel que je vous recommande si vous passez un jour dans ce village recommandé par tous les guides. Purmamarca est un point de départ pour les balades sur la Puna (l’altiplano argentin). Le petit village, très mignon, est niché au creux de montagnes multicolores et c’est ce qui fait tout son attrait. Là où nous allons, le spectacle minéral continue.
En route, donc, pour la Puna. Passage de col à 4200m et « descente » à 3600m pour découvrir le terrain de jeu proposé pour la boucle Jujuy-Jujuy. 400km à haute altitude et la nécessité de doser la difficulté car les concurrents vont courir à plus de 3000m pendant les quatre jours qui suivent. Pas la peine de leur infliger trop de difficultés dès qu’ils posent leurs roues sur le toit du rallye. La boucle de Jujuy présentera un début technique, une suite rapide et une fin plus technique à nouveau.
Le débat du matin consistait à savoir s’il était judicieux de conserver la séparation auto/moto initialement prévue. Jean-Pierre Fontenay à la sortie du tronçon moto militait pour que les autos l’empruntent également « C’est trop beau ! s’emballait le pilote ouvreur. Il y a des décors somptueux et une sacrée partie de pilotage. Franchement c’est un régal ! » Marc Coma parti à Salta chercher Etienne Lavigne (en provenance de Paris) va sûrement y réfléchir. Le choix est cornélien : privilégier la sécurité et le plaisir des motards qui n’auront pas à composer avec le retour à leurs trousses des voitures de tête ou proposer aux autos et camions un secteur où le pilotage fera une réelle différence. Les patrons qui nous rejoignent demain, trancheront.
Pour le reste, pas de galère de franchissement mais de longues lignes droites que Tiziano s’est fait un devoir de « casser » ça et là en trouvant une piste parallèle toujours rapide mais moins large. On se résume : le soir, pas d’assistance, il faudra donc rouler malin et ne pas trop solliciter les moteurs.