Best of Nicolas Anelka dans les Inrockuptibles :
"C’est surtout le fait d’être le premier joueur à venir de la cité et à avoir une Ferrari qui donne mal à la tête aux gens. Je n’ai jamais compris pourquoi. Quand j’étais à Madrid, j’avais 20 ans, j’avais l’argent, j’ai acheté une Ferrari. Et les gens me l’ont reproché"
"En équipe de France, je n’ai jamais voulu chanter La Marseillaise, ça ne m’est jamais venu à l’idée. Et si on m’avait demandé de le faire, j’aurais refusé, j’aurais quitté l’équipe"
"Moi, je n’ai pas dit ce qui était en une de L’Equipe (« Vas te faire enculer, sale fils de pute » ndlr). Si vraiment j’avais dit ça, je l’aurais assumé. C’est grave, c’est super grave. J’ai toujours assumé. Ils ont fait leur une avec quelque chose que je n’ai pas dit"
"On a vu le vrai visage de la France. Dans les moments difficiles, on voit ce que les gens pensent vraiment. On disait “Ribéry a frappé Gourcuff. Gourcuff, le bon Français, Ribéry, le musulman”. C’est parti trop loin. Quand on ne gagne pas, en France, on parle tout de suite des religions, des couleurs..."
"La vérité, c’est que j’avais dit à Domenech, avant la Coupe du monde, que j’arrêterai la sélection après la compétition, quoi qu’il arrive là-bas. Je lui ai dit clairement. La fédération le sait aussi. Mais ils ne l’ont jamais dit. Ils veulent sortir grandis de cette histoire, comme s’ils avaient rétabli l’ordre. Moi, si Evra ou Abidal avaient été virés, je serais parti avec eux. Chacun sa façon de fonctionner."