La fidélité a t-elle sa place en NBA ?

Les 15 maîtresses recensées de Tiger Woods, par exemple,   ne  placent la star du golf que dans la catégorie » Petit joueur ». La plupart des « top » en la matière arborent un tableau de chasse autrement plus fourni. A l’en croire,  nos héros sont soumis aux tentations sexuelles les plus folles de la part de beautés hystériques au gabarit hors norme.

Presque impossible de résister  surtout lorsque l’on connait le calendrier démentiel imposé aux stars de la NBA,  coincées toujours entre deux hôtels ou deux aéroports, loin du domicile conjugal. La seule erreur de Tiger ce serait donc de ne pas avoir exigé de signer un contrat prénuptial. Car notre basketteur anonyme est formel. Aucune femme au monde ne vaut 300 millions de dollars (La somme réclamée par Elin Woods l’épouse trompée)

«  Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour protéger ce que vous avez eu tant de mal à gagner ! » S’exclame t-il ensuite. « Comme cela si votre femme vous quitte, au moins vous saurez que ce n’est pas pour votre argent ! » Et le goujat de poursuivre « D’ailleurs, elle ne vous quittera jamais ! »

Bienvenue dans un univers machiste  où seul le total des gains accumulés durant une carrière valorise son homme. Notre grand moraliste s’attarde ensuite sur la saga de Tony Parker et d’Eva Longoria. D’après lui si Tony a eu tort c’est seulement d’avoir contrevenu au code d’honneur en vigueur en NBA. On ne trompe jamais sa femme avec celle d’un collègue ! Un tel comportement  trouble la sérénité d’un vestiaire. D’ailleurs si la majorité des joueurs éloigne leurs épouses des parquets, c’est  de peur qu’elles aient la tentation de séduire des équipiers.

Concernant Tony et Eva, notre grand bavard n’écarte pas l’hypothèse qu’il ne s’agisse que d’un coup de pub pour générer du buzz sur internet. En tout cas 85 % des mariages entre stars sont, selon lui, voués à l’échec. Et pour les 15% restants notre homme propose une formule gagnante. Puisqu’aucun joueur digne de ce nom ne peut résister à la tentation, autant qu’il opte pour la transparence et qu’il obtienne au préalable l’assentiment de son épouse.

C’est «  L’open door policy » autrement dit « la porte ouverte à toutes les fenêtres » pour reprendre une expression à la mode. Et pour ne pas trop se trouver dans le collimateur des ligues féministes, notre basketteur à la trop forte libido, d’autoriser du bout des lèvres pour les épouses bafouées, la réciproque. «  Je sais, dit-il en conclusion, cela a l’air fou ce que je dis, mais c’est le monde qui est devenu fou ! Alors de grâce obligez votre promise avant de convoler à signer un contrat protecteur de vos intérêts ! » Ainsi se conjugue le verbe aimer sur le mode NBA.

Publié par pmontel / Catégories : Sports US