Dimanche, c'est Marathon. Posez vos questions à Bernard Faure

Dimanche prochain, au petit matin la conquête de Paris se déclinera sur le mode marathon. Une partie de la capitale, délestée du poison automobile, sera comme à chaque début de printemps, offerte aux foulées des braves.
A ceux qui sauront puiser au fond d’eux-mêmes  juste ce qu’il faut de tempérament, de courage et d’endurance pour venir à bout des mythiques 42 kilomètres.
Combien seront-ils, cette année encore,  disséminés sur le parcours, à arpenter le macadam, le sourire  puis la bave aux lèvres. 30, 35, 40000 ?

Le succès populaire,  jamais démenti, d’une telle aventure s’explique sans doute en partie par le besoin d’échapper l’espace d’une demi-journée à la dictature d’un environnement où le sédentaire et le sécuritaire prennent par trop le pas sur l’aléa et la transcendance.
Car si le marathonien affronte la souffrance, ce n’est plus pour fuir ou porter un message mais pour lutter contre le sentiment de culpabilité ou la peur du désoeuvrement.
Grâce à des méthodes de préparation de plus en plus pointues, les barrières tombent les unes après les autres.
Celles concernant  l’âge des participants frappent toujours l’imagination. Samuel Wanjiru, la perle kenyane a été sacré champion olympique à Pékin à 21 ans seulement et les récentes performances réalisées lors du semi marathon de Berlin indiquent qu’il ne s’agit pas d’une exception. Les vainqueurs (garçon et fille)  de l’épreuve allemande n’ont en effet que 18 ans.
Dans un autre registre, l’exploit de Glady Burrill mérite qu’on s’y attarde un peu. La mamie américaine a établi un drôle de record en bouclant le marathon d’Honolulu en 9h53.
Rien d’extraordinaire, si ce n’est que Glady, surnommée dans l’état de l’Oregon où elle demeure, «  The Gladyator » est âgée de 92 ans !
Rien ne semble donc  impossible désormais à condition toutefois de prendre certaines précautions élémentaires. Il reste dangereux de trop banaliser ce qui reste tout de même un défi délicat.
Profitez donc de la présence à mes côtés de mon complice Bernard Faure (Assurément l’un des meilleurs spécialistes en France de la question) pour profiter ce son expérience en l’interrogeant via ce blog.
Car sans verser nécessairement dans les extrêmes, terminer en bon état,  un marathon, quelque soit d’ailleurs le chrono réalisé constitue toujours une victoire importante sur soi même.