JO de Londres. La guerre des billets est déclarée !

 

 Londres approche. La chasse aux billets bat son plein.

Pour les particuliers la demande est telle qu’il faudra recourir à plusieurs tirages au sort. (24 millions de demandes pour 6 millions de possibles).

  En ce qui concerne les fédérations  le blocage semble total et la fronde proche. Le CNOSF qui détient le monopole de la vente en France pour ce qui est de ses fédérations affiliées a cédé la commercialisation de ces  tickets à une société privée, Event Team.

L’idée est de rentabiliser au mieux l’investissement important  consenti par le comité olympique français pour louer l‘espace qui abritera le club France.

Un ancien marché aux poissons situé en plein coeur de Londres. Un magnifique bâtiment victorien  au bord de la tamise juste en face du Tower Bridge. Loyer pour la durée des jeux de l’ordre de 2 millions d’euros auxquels il faut ajouter  un million pour l’aménagement des lieux. Un  budget global de fonctionnement estimé par Bernard Amsallem ( Président de la FFA)  entre 8 et 9 millions d’euros.

Une somme conséquente que le CNOSF souhaiterait amortir le plus complètement possible.  Rien à redire à priori. La grogne des fédérations vient du fait qu’il ne leur est pas possible d’acheter auprès de Event team des billets secs (Entrée sur le stade exclusivement). Ne sont proposés que des package à plus de 1000  euros la journée incluant outre l’entrée sur le lieu des compétitions,  l’hébergement et la  restauration au club France.

Bernard Amsallem le président de la fédération d’athlétisme s’est ainsi vu proposé  un package par personne de 11000 euros pour 9 jours. La discipline reine des JO escomptait acquérir 6 à 700 billets dont 80 %  secs pour satisfaire la famille de l’athlé au sens large. Les 20 % restant  payés au prix fort  pour accueillir ses hôtes aux hôtes de marque (Sponsors etc.) ,  incluant l’hébergement et la restauration au club France.  

Ce qui est inabordable financièrement pour l’athlétisme l’est également pour toutes les autres disciplines qui menacent si la situation perdure d’aller acheter leurs billets  secs à l’étranger auprès de fédérations plus conciliantes. (La Belgique entre  autre).

Il serait navrant  que la grande fête olympique soit entachée par  cette affaire de strict retour  sur investissement .