Soit pour le groupe un volume global de 852 heures d’antenne dédiée aux retransmissions d’évènements sportifs en direct. Lorsque l’on raisonne en pourcentages on s’aperçoit que la répartition par sport est assez équilibrée. Le football et le tennis sont certes les deux sports privilégiés par le service public mais avec 20% d’antenne seulement chacun. Puis viennent, le cyclisme avec 15%, le rugby 11%. L’athlétisme cher à mon cœur avec 5% des diffusions sportives perd quant à lui sensiblement du terrain.
Par comparaison TF1 se contente avec un volume global annuel de 92 heures pour diffuser exclusivement le football (58%) et la F1 (36%)
Quant à Canal qui a bien des égards fait figure d’exemple il capitalise à 40% sur le seul football et à un degré moindre sur le basket et le rugby (17% chacun) La chaîne cryptée a en outre diffusé durant l’année 2010, 14 disciplines différentes contre 25 sur France 2 par exemple.
Si le slogan » France Télévisions, le plus grand terrain de sport. » Fait à juste titre quelque fois bondir les amoureux des pratiques exclues hélas du paysage, il conserve à la lecture de cette étude toute sa pertinence.
Il est de temps à autre indispensable de le rappeler même si une telle politique obéit à une stricte logique de service public. Sur quel autre support gratuit pourrait-on espérer voir en direct du biathlon (10 heures) ou de l’escrime (14 heures) ? Et je ne parle même pas des disciplines paralympiques (9 heures) qui pourtant mettent en scène des champions à bien des égards exemplaires. !