Les richesses de l'autre.

Ma mère a 83 ans. Françoise qui habitait seule dans le grand pavillon en face de chez elle, s’est pendu dans son salon  il y a  deux ou trois ans. Je ne souviens plus de la date  de ce grand malheur avec précision. Je n’aborde jamais ce sujet avec ma...

Camus, si présent, si actuel !

Le journal Le  Monde daté du 17 mars dernier exhume opportunément un article oublié d’Albert Camus rédigé en 1939 peu après le déclenchement de la seconde guerre mondiale. Ce texte à l’époque censuré, évoque les quatre  principes fondamentaux  sur lesquels doit reposer la profession de journaliste. Il n’a pas pris...

Le secret du sport bonheur

Si le spleen ou le désespoir vous gagnent, un conseil. Imprégnez vous de la philosophie de Philippe Croizon qui a décidé de transformer son lourd handicap en atout pour la vie. Aujourd'hui il est devenu infiniment plus qu'un athlète de haut niveau. Un élixir de bonheur. Entretien à consommer sans...

Respect pour le Japon !

Difficile de ne pas éprouver une compassion immense pour le peuple japonais, si durement touché dans sa chair et si digne cependant. Au milieu des images désolées proposées en boucle sur les chaînes d’infos, les caméras traquent  ceux qui ont tout perdu, parents, espoirs et logis, capturant avec difficulté une larme furtive dissimulée sous un mouchoir blanc.

Aucune scène d’hystérie ou de pillage. Le japonais pudique à l’extrême sait contenir en lui le chagrin et la violence qui bouillonnent à l’intérieur.

Parce que c'était lui, parce que c'était moi.

Ce 15 mars , cela fait jour pour jour , 29 ans que Dominique Duvauchelle, journaliste au service des sports d' Antenne 2 s'est échappé, victime d'un accident de la route sur l'autoroute A4 , non loin du pont de Charenton. Dominique venait d'avoir 29 ans justement. Il étais promis à un brillant avenir. C'était mon ami. Le seul que j'ai vraiment eu. Si j'écris ces quelques lignes aujourd'hui, c'est pour honorer sa mémoire et l'arracher à l'oubli.

Emilie Poucan : Femme de l'année

. "Rien que du bonheur" C'était le leitmotiv d'Emilie. Son expression favorite. Au moment où la caravane du Dakar s'apprête, je ressens le besoin d'évoquer sa mémoire. Il est des douleurs qui ne s'éteignent jamais tout à fait. Le temps les patine peu à peu et  seuls les souvenirs  joyeux  nous permettent de supporter l' absurde absence.