Deja...Splendide

<img class="Deuxieme journee. Nous sommes toujours dans l'etape 11. km80.

Depart au lever du jour, 4h30 pour le reveil, 5h30 pour le preñier coup de demarreur ! L'emploi du temps est simplissime : nous roulons du lever au coucher du soleil. Des que visibilite n`est plus suffisante nous stoppons et dormons la ou nous sommes.

Reveil donc au milieu du desert et nous reprenons la piste dans les memes conditions : sur un lit de fesh-fesh. 30km suivent, de petits canyons en vallees. Il fait nuageux a 20 km des cotes. Le pacifique nous envoie sa brume : la camanchaca qui voile  le soleil jusque 7 heures, puis les decors enfin eclaires par l'astre venere des Incas passent du beau au merveilleux : champs de dunettes, vegetation desertique, plateaux de sable infinis et au bout de cette traversee  la majeste de dunes gigantesques atteignant 200m de haut. Tout cela nous l'avons franchi ce matin. Non sans peine.

La partie d'herbe a chameau et les dunes n'etait large "que" 10 km. Il a fallu une heure et demie au convoi pour se sortir de ce si joli piege. Crevaison, ensablement, pelletage, sanglage. Tout le glossaire penible du rallye raid y est passe ce matin. Mais, deja, nous avons vecu quelques moments magiques de beaute et de nouveaute. Car les decors peruviens sont vraiment differents de ce que nous avons rencontres lors des quatre editions sud-americaines du Dakar. La taille des dunes, leur disposition, la verdure qui les entoure et la decouverte d'oasis au detour d'unepiste rocailleuse surplombant une immense vallee. Tout ici est nouveau en matiere de paysage mais aussi de difficulte pour les pilotes.

J'ecris ces lignes depuis un cybercafe dans le petit village de chen chen a la sortie de la premiere partie de la speciale. pardonnez donc l'absence d'accents... Mon clavier est hispanique !

Il est 15heures, nous repartons. Et dire que cette premiere etape peruvienne est un ton en dessous des deux suivantes....

Venez me lire regulierement. J'alimenterai ce blog aussi souvent que possible, mais il est question d'etre loin de tout, souvent. Alors patience, cela en vaudra la peine, vous verrez !

Publié par Jean-Francois Kerckaert / Catégories : Dakar 2012