Fiambala-Copiapo : plus rude que prévu...

Fiambala est une classique, Copiapo un incontournable du Dakar made in Amérique du sud.

Après une courte nuit, surtout pour les motards qui se lèveront à 3 heures du matin, les rescapés partiront à l'assaut des Andes pour la deuxième fois depuis le départ et enchaîneront une deuxième spéciale 100% sable. Castera : "Copiapo c'est du connu, on sait ce qu'on va trouver sous les roues. Ici c'est du sable, plus ou moins porteur, des dunes et de l'herbe à chameaux plus ou moins franchissables". Mais ce n'est parce qu'on connaît le terrain qu'on est sûr de le maîtriser. Et puis le dessin sur la carte ne ressemble pas à celui des années précédentes. Pas de copier-coller, la trace est neuve et même innovante à quelques kilomètres du bivouac...

"Tu vois, avec le recul, maintenant qu'on a fini depuis deux mois, je me dis qu'elle va être plus compliquée que ce que pensais en la traçant sur les cartes." La confidence de Danvid Castera a son importance. Il est si rare qu'il se trompe dans ses estimations que je me dis qu'il ne faudra en aucun cas manquer d'humilité face au massif connu et reconnu de Copiapo. A ce stade de l'épreuve, la journée de repos sera, en matière de ressenti, déjà très loin. Fiambala + cordilière + Copiapo, c'est une très grosse addition. Pour preuve : un pont arrière a encore cassé pendant les reconnaissances dans cette spéciale. Et Patrick Juillet a encore fait des merveilles, comme au Pérou, dans l'étape Pisco-Nasca. Une casse mécanique est toujours la preuve, peu ou prou, que les machines souffrent. Castera et les autres ne ménagent pas à outrance leurs voitures mais on est tout de même loin du rythme effréné de la course. Mesdames, Messieurs les concurrents, soignez vos montures car après tout cela, il y a encore du sable !

Un dernier, gros, pâté de sable