La Rioja-Fiambala : classique endurcie

Après avoir bouclé la reconnaissance de la spéciale, l'équipe des recos avit une phrase de commerçant dans la tête : "y'en a un peu plus, mais on vous le met quand même...!".

Fiambala, c'est l'Alpe d'Huez du Dakar version sud-américaine. Les organisateurs du Tour de France feront grimper deux fois la montée deux fois de suite la montée mythique au peloton l'été prochain. Faire deux fois la boucle de Fiambala aurait été une folie pure, mais pour ne pas être en reste, Castera et Lavigne ont décidé de rallonger la grande classique.

"On a concocté une petite excroissance sur le tracé qui ne sera pas forcément décisive mais qui, évidemment, rallonge la difficulté donc les efforts et les galères potentielles". Encore ce petit peu de malice dans la voix de Castera qui nous engage à penser que la Fiambala cuvée 2013 fera partie des très bons crus. "De toutes façons, ce sont souvent les conditions  météo qui font le niveau de difficulté de Fiambala, reprend Castera. L'an passé il a plu la veille du passage du rallye et du coup, le sable était relativement porteur, rendant l'étape plus facile que prévu. Pendant les recos de cette année, on s'est pris une tempête de sable et il faisait 35 degrés ! Il y a toujours des météos très bizarres ici. "

Sachez que l'équipe des reconnaissances a bataillé une journée et demie pour venir à bout des 220km de la spéciale. Sans nous conduire vers la certitude d'une spéciale hyper difficile, il est certain que la grande classique du Dakar, version longue cette année fera des écarts et sûrement des vaincus au soir du 16 janvier.