Après un vol direct de 13 heures, nous voici à Lima. C'est presque une habitude : il fait gris. La capitale péruvienne, à cette période de l'année, est sous un couvercle de brume épaisse venue du Pacifique qui reste posé là; le manque de vent maritime lui interdisant tout mouvement vers les terres et l'immense barrière de la cordillière des Andes. Ajoutez à cela l'étrange ambiance d'un dimanche : des avenues larges, désertées des milliers de voitures qui les encombrent toute la semaine... Il y a comme un petit air de Toussaint aujourd'hui à Lima.

Tout à l'heure, vers 23heures, notre hotel risque de s'animer car on y attend la sélection argentine de foot. Dans deux jours, Messi et ses potes espèrent bien battre le Pérou à domicile et rester la meilleure équipe dans la course à la qualif pour la coupe du monde 2014 au Brésil.

Pas dit que nous pourrons attendre l'arrivée des argentins. Demain, le réveil sera matinal : départ prévu à 6 heures. Pas la peine de traînailler inutilement, d'autant que le trafic va reprendre son rythme frénétique. Il s'agit de quitter Lima dare-dare pour pouvoir s'adonner aux joies du tracé du prologue. " Tout ce que je peux te dire, c'est que ce sera au sud de Lima. On a prévu un tracé de 10km à dessiner sur un espace de 50 ha". Castera ne joue pas les grands mystérieux mais il ne tient pas à ce que le lieu soit trop "exploré" trop prématurément avant le rallye.

Demain donc, choix, dessin et validation du prologue. Le soir, entrée dans la spéciale n°1 : Pisco-Pisco. Déjà du sable, déjà une première nuit dans les dunes...