Nous avions quitté David Castera et ses équipages à la frontière séparant le Pérou du Chili. Ils ont poursuivi leur chemin jusque Cordoba, puis sont rentrés 15 jours à la maison avant de reprendre le fil des reconnaissances là où ils l'avaient laissé : l'étape Salta-Tucuman.

Revenue à Cordoba en début de semaine dernière, l'équipe des recos a filé plein nord, direction Tafi del Valle, village de haute montagne entre Salta et San Miguel de Tucuman. La 7ème étape retrouvera quelques pistes déjà empruntées il y a deux ans. La caravane du rallye va naviguer autour de la Route 40, voie de transport mythique du nord-ouest argentin. Dans cette région, les décors sont à tomber : "quebradas" encaissées à souhait, canyons plus profonds et sinueux les uns que les autres, flêches minérales bordant les pistes,  cheminées de fées...tout est grandiose, comme si la nature avait voulu montrer tout ce qu'elle était capable de créer en matière de roches et de pierres.

"On est en haute altitude ici, m'a confié Castera au téléphone. Le début de la spéciale, tu le connais un peu, puisqu'on est passé par ici en recos, en 2010. Mais tu verras, la suite est totalement nouvelle. On est à la moitié et maintenant on attaque 200 km absolument nouveaux".

Pour l'instant difficile d'en savoir et donc, de vous en dire plus. Le directeur sportif du Dakar a ses petits côtés cachottier. La certitude du jour est que les décors de l'étape 7 seront fabuleux.

L'altitude (de 1500 a plus de 2000m) pèsera sur les organismes et les mécaniques. Et pas dit que les pistes soient si faciles à maîtriser...

David Castera a promis de me donner des nouvelles régulièrement depuis l'Argentine et Le Chili. Dès que les infos m'arrivent, je vous tiens au courant, promis !